Le livre que je ne voulais pas écrire

Littérature française

Erwan Larher

Vigoureusement redoutable

« A partir de là, un avant et un après.
A partir de là, j’omets, je falsifie, je mens peut-être, les pronoms n’ont plus rien de personnel. Il faudra vous y faire.
A partir de là, commence une histoire que je ne voulais pas raconter. »

A partir de là, débute pour le lecteur une de ses rares histoires qui font appel aux tripes, au cœur, à la raison, aux larmes et aux sourires, aux envies d’hurler et au final à l’envie intense de serrer fort, les êtres et les chairs, et de tenir ce roman au plus près de soi pour, toujours, revenir à l’essentiel.
A partir de là, débute le roman du 13 novembre, le sien de fan de rock au mauvais endroit au mauvais moment, et le nôtre, le national et l’intime, le personnel et l’irréel.

Le collègue-libraire Jacques Houssay écrit : « Que dire ? Comment le dire ? Dire ce que ce livre n’est pas : ce n’est pas le témoignage d’une victime du Bataclan, ce n’est pas un récit journalistique, ce n’est pas du jus de pathos, ce n’est pas…
Non. Dire ce que la lecture de ce livre peut faire : rire, pleurer, acheter des chaussures et monter le volume encore plus dès qu’on écoute du bon rock.
Mais tout ça n’est pas suffisant. Le livre que je ne voulais pas écrire fait partie de ces ouvrages dont il est impossible de parler en tant que libraire, il oblige à parler en tant que lecteur, dans la nudité et l’intime des nuits où on arrive pas à lâcher un livre parce que le lâcher ce serait lâcher un frère, un soi-même. »
Le texte, à la fois modeste et ambitieux, brille d’abord par sa désarmante honnêteté et sa proximité. Erwan Lahrer réussit à nous faire sentir l’haleine glacée de la terreur à l’œuvre. Son sens de l’humour hisse son livre bien au-dessus de l’urgence de résilience et interroge avec une rare intensité la fragilité de nos existences.

Que dire d’autre ?… Lisez-le, on en reparle.

Quidam éditeur
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